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Petrus Paulus Rubens (1577-1640)

19 mai 2008

Dernière ligne droite...

J'ai fini le PowerPoint, j'achève le Html ; il ne me reste plus qu'à finir la mise en page Word.

Dossier très lourd...

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14 mai 2008

Express...

J'ai posté le glossaire des mots-clés que nous avons tapés sur le moteur de recherche. Cela va nous permettre d'avoir quelques traces de nos recherches et éventuellement nous aider à approfondir nos études.

J'aimerais aussi que l'on se retrouve pour une petite mise au point, voire un coup de "karcher", sur notre travail.

Je pense notamment que le Power Point que nous avons montré mardi dernier est à refaire. Je me demande si nous n'avons pas intérêt à revoir notre plan et même notre problématique. Cependant, il nous reste trop peu de temps; en ce qui me concerne, j'ai un partiel mardi prochain.

Allons à l'essentiel... Vous m'envoyez votre partie "écrite" (j'insiste), on trouve une autre problématique plus pertinente. Je me charge de refaire le powerpoint. En ce qui concerne le Word, Jocelyn est sensé le faire.

Peut-on nous retrouver Vendredi matin (avant 13h) ou Vendredi soir (dès 17h) pour faire la mise en page Word ? Lundi sera consacré au Html...

14 mai 2008

Glossaire...

XVIIe siècle ; Anvers ; baroque ; Caravage ; Delacroix ; Descente de Croix ; Enlèvement des filles de Leucippus ; Erection de Croix ; flamand ; galerie du Luxembourg ; Hélène Fourment ; Isabelle Brandt ; Joseph Parrocel ; Marie de Médicis ; Pierre-Paul Rubens ; Querelle du coloris ; Raphaël ; Rome ; Titien

14 mai 2008

Remaniement dossier

PowerPoint -> Jocelyn Roy

Word -> Aurore Le Lièvre + Florent Clier

Html -> Pauline Waldruche

5 mai 2008

Ière partie : Premières commandes importantes de Rubens marquant son essor

Voilà donc un 1er jet, comme pour l'introduction je suis ouvert à toute remarque pour changer ce qui ne va pas.

A son retour d’Italie, Rubens développe son style original reposant sur une prépondérance des couleurs, une variété et une grande exubérance des formes qui confèrent à ses œuvres un aspect théâtral et une importante liberté de mouvement des personnages. Son mariage en 1609 avec Isabelle Brandt, la fille d’un riche avocat d’Anvers, et le soutien que lui portent Nicolas Rockox, échevin de la ville, et l’archiduc Albert facilitent l’expression de son génie qui se caractérise par la production d’œuvres considérées postérieurement comme faisant partie de ses chef-d’œuvres ( L’Adoration des mages en 1609, triptyque de l’Erection de la Croix en 1611 (L’exécution de cette œuvre donne à Rubens le statut de véritable maître de la peinture flamande de son époque. Rubens a en effet atteint une maturité dans sa création qui se traduit par l’harmonie des couleurs, le travail sur la lumière et le mouvement), la Descente de la Croix en 1612-1614 ).

 Ce soutien et le fait qu’il bénéficie d’une grande renommée de son vivant l’obligent à faire construire en 1611 un grand atelier et à s’entourer d’élèves brillants tels que Snyders, Jordaens et Van Dyck qui participent abondamment à la réalisation de certaines de ses œuvres dont il achève la finition. Bien qu’affirmant à l’époque son style personnel, Rubens conserve des éléments typiquement flamands en raison de son éducation et de l’importance de sa situation à Anvers, une des principales villes participant au rayonnement artistique flamand. En effet, le choix de ses personnages demeure dans les canons de l’art flamand bien que Rubens garde un équilibre dans la combinaison des lignes et des formes, privilégiant la solidité du modelé des figures à l’instar du Caravage et de ses modèles italiens.

Il développe également dans ses œuvres les expressions de ses personnages, calquant ses intentions aux couleurs qu’il utilise. Il apporte ainsi une tension dramatique dans la Descente de la Croix ou La Mort de Madeleine en choisissant des couleurs sobres voire sinistres, encore une fois influencé par le Caravage. Parallèlement aux expressions, Rubens confère toujours une importance considérable aux mouvements dont L’Enlèvement des filles de Leucippe est le plus flagrant exemple à l’époque, œuvre dans laquelle les corps féminins sont représentés dans une grande souplesse, élaborant ainsi l’image d’une femme sensuelle et charnelle, récurrente dans son œuvre.

Même pour ces premières œuvres, Rubens choisit d’alterner entre sujets religieux et d’autres allégoriques, mythologiques et historiques. Il s’intéresse à tous les genres, même aux natures mortes et aux scènes de chasse. Rubens développe dans tous les formats, depuis l’esquisse jusqu’aux grandes séries de tableaux, un style ample et baroque, où les effets dramatiques et parfois pathétiques sont appuyés par un coloris vigoureux et brillant et par une composition dynamique reposant sur le mouvement des figures et d’imposantes architectures à la géométrie complexe et décorative. Toutefois, son voyage en Italie est encore présent dans certaines de ses compositions telle que La Chute des Damnés, influencé par ses souvenirs de la chapelle Sixtine de Michel-Ange.

Vers les années 1620, Rubens est chargé de missions à caractère diplomatique en Espagne auprès de Philippe IV, en Angleterre pour Charles Ier mais aussi à Paris et en Hollande. Ces missions liés à son statut de génie artistique marquent alors une nouvelle étape dans l’évolution de son œuvre.


 

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4 mai 2008

L'introduction (format word)

Voilà, je mets déjà en ligne l'introduction que j'ai faite, avec le voyage en Italie. Faites moi des observations si vous voulez que j'en change des aspects. Je vais mettre en ligne demain la 1ère partie, il me manque encore un peu de sources pour la terminer.

Introduction

 

Pierre-Paul Rubens, peintre flamand, né à Siegen, près de Cologne, le 28 juin 1577 est considéré comme un des piliers de la peinture baroque, influençant de nombreux artistes et exaltant l’être humain ainsi que le mouvement de par l’utilisation prononcée dans son œuvre de formes monumentales inspirées de Michel-Ange et l’école vénitienne ainsi que de couleurs riches et lumineuses. C’est en analysant des étapes décisives dans sa vie tels que son voyage en Italie ou ses premières œuvres de retour à Anvers qu’il est possible de comprendre fondamentalement les influences de Rubens et sa formation artistique visible dans l’évolution de ses œuvres.

Rubens âgé de 21 ans en 1598, établi à Anvers en tant que maître de la corporation des artistes de la ville ou guilde de Saint-Luc est déjà reconnu comme un artiste précocement doué, mais c’est véritablement en 1600 lors d’un voyage en Italie qu’il entre en contact avec un milieu qui fonde les bases de son art personnel. Son objectif est d’améliorer ses connaissances artistiques et il est, dès son arrivée, engagé pour servir le Duc de Mantoue, Vincent de Gonzague. Ses ordres consistent tout au long de son séjour à effectuer des portraits de la famille ducale et des copies d’œuvres datant de la Renaissance. Mais sa formation artistique passe davantage dans ses études des vestiges de l’antiquité romaine et de l’œuvre des grands maîtres italiens, Raphaël, Michel-Ange mais aussi Titien, Véronèse et Le Tintoret. Bien que la lourdeur dans les ombres due à son éducation artistique flamande perce dans ses premiers tableaux, ces nouvelles influences découvertes lors de missions à Rome et Madrid l’aident déjà à définir son style typique dans l’ordonnance et la couleur ( exemple des tableaux faits pour l’église des Jésuites de Mantoue ). Il retourne à Anvers en 1608 afin de rejoindre sa mère malade. C’est là qu’il acquiert véritablement la maîtrise de son style et qu’il effectuera les premières œuvres reflétant véritablement ce dernier, sans la maladresse des premiers jets en Italie.

22 avril 2008

...

J'ai envoyé une partie de mon travail. A vous de vous y référer (surtout pour Aurore) pour ne pas se répéter.

Je travaillerai cela en profondeur lors de mes 24 h d'avion (je vous enverrai tous les changements le lundi ou mardi de la rentrée, dès mon retour).

Passez de bonnes vacances.

N'hésitez pas à vous donner "rendez-vous" pour avancer... encore désolée de vous lacher.

Pauline W.

p.s. Etes-vous libres mardi de la rentrée à 11h30 pour une petite mise au point d'une heure ?

22 avril 2008

Voici mon travail quant à la querelle du coloris ; c'est un premier jet, je poursuivrai lors de mes 24 heures d'avion !

Pour replacer la vie et l'œuvre de Rubens dans son contexte, nous parlerons du Concile de Trente qui eut un rôle primordial dans l'évolution artistique.

En effet, le Concile de Trente (1545-1563) tente de donner un nouvel élan au catholicisme avec la Contre-Réforme. Les consignes du concile, que les artistes se voient obligés de respecter, visent tout particulièrement la peinture. La Contre-Réforme recommande aux artistes de produire un art qui s'adresse à tous. C'est de là que naît l'art baroque, qui utilise l'émotion et le sentiment afin de communiquer sa signification.

C'est en 1888, dans un traité intitulé Renaissance und Barock, que l'esthéticien suisse Heinrich Wölfflin propose une analyse du baroque. Selon lui, l'histoire de l'art du XVe au XVIIe siècle peut se diviser en deux courants dominants : d'un côté, le style classique où la linéarité, la stabilité, l'équilibre et l'ordonnance symétrique dominent et, de l'autre, le système baroque où règnent la couleur, le dynamisme, l'instabilité, la profondeur et une unité indivisible.

La division continue entre les artistes baroques et classiques s'illustre très bien dans la querelle qui opposa, à Paris, les poussinistes, défenseurs du dessin, et les rubénistes, partisans de la couleur.

Les termes de « querelle du coloris » désignent la controverse artistique qui a agité l’Académie royale de peinture et de sculpture à partir des années 1670 et que l’on résume à une opposition de l’art de Rubens et de Poussin. Toutefois, cette opposition ne vaut pas comme une confrontation de deux peintres et de deux personnalités opposées, tous deux étant alors décédés – Pierre-Paul Rubens meurt en 1640 et Nicolas Poussin en 1665 ; mais, elle est comme le point de cristallisation de débats qui opposent les peintres des générations suivantes. Ces débats sont partagés entre défenseurs du peintre flamand faisant l’éloge du coloris et de la touche, et partisans du maître français insistant sur la suprématie du dessin et de la ligne.

Petit « Flash Back »

Depuis l’Antiquité, le dessin et le coloris étaient apparus comme des étapes dans la production des peintres, le dessin constituant un stade préliminaire à compléter par la mise en couleurs.

C’est seulement vers le milieu du XVIIe siècle que prit naissance une polémique sur laquelle les théories picturales européennes allaient se concentrer sur 300 ans. Progressivement, disegno et colorito ne furent plus considérés comme deux éléments indissociables d’un art unique, la peinture, mais comme deux manières antinomiques de produire et de définir cet art. Plusieurs facteurs contribuèrent à cette évolution : le style, la technique et l’accueil réservé aux œuvres empruntèrent des voies diverses, une nouvelle race d’artistes – les « grands maîtres » tels Michel-Ange et Titien – vit le jour, la critique et la théorie de l’art se pratiquèrent comme un genre littéraire, et enfin les bases philosophiques de la théorie artistique se modifièrent.

à Exemple de Giorgione (Venise) qui renoncent aux dessins préparatoires sur papier et qui peint directement sur la toile même. Exemple aussi de Titien (La Vierge à l’Enfant avec sainte Agnès et saint Jean-Baptiste, Dijon) : tableau qui lança la querelle (cf. conférence de l’Académie en 1671 par Philippe de Champaigne). Titien est considéré comme un champion de la couleur (cf. le site Internet de Rubens contre Poussin. La querelle du coloris dans la peinture française à la fin du XVIIe siècle).

Exemple de Florentins qui « fignolent » leurs compositions en série d’ébauches : Michel-Ange à Mettre en évidence deux manières de procéder, qui divergeront encore, plus tard, de façon plus marquée.

à Donner aussi des exemples d’artistes postérieurs à Giorgione et Michel-Ange, en allant jusqu’à l’époque de Rubens et Poussin, puis finir avec des exemples de tableaux de Poussin et de Rubens (pour montrer que cette division entre deux manières de procéder a atteint son apogée, d’où l’éclatement d’une querelle – querelle que nous allons définir par ses enjeux artistiques). Pour les exemples de Poussin (Ravissement de saint Paul) et de Rubens (La Descente de croix) cf. le site Internet de Rubens contre Poussin dans « Concrètement, examinons deux toiles ».

Les Enjeux artistiques du XVIIe siècle avec la querelle du coloris :

Comment, 30 après son décès, Rubens reste présent dans la conscience et l'imaginaire des peintres français du grand siècle? Il faut déjà définir le rôle que les artistes confèrent au coloris.

Le coloris, c’est l’art d’unir les couleurs entre elles et de créer ainsi des effets de lumière. Le coloris est à distinguer de la couleur.

à La Crucifixion de Rubens, La Descente de croix de Charles de la Fosse, et Jésus élevé en croix de Le Brun illustrent cette première réflexion sur le coloris.

Le coloris est par ailleurs fondé sur la notion d’unité picturale. Le tableau est alors peint comme un seul objet, le fond étant lié à un ou plusieurs groupe de figures.

à Comparaison entre Jésus sur le chemin du calvaire Pierre Mignard (du côté des poussinistes) et les toiles de Lebrun ou Largillierre (même thème).

            Le coloris détermine aussi une nouvelle mise en page de la perspective, comme la perspective aérienne. Celle-ci est fondée sur les effets de lumière venant estomper les couleurs dans le lointain et donner ainsi l’illusion de profondeur de manière graduelle (et non par succession de plans régis par les mathématiques). Le coloris modifie dès lors la manière de représenter le paysage.

à La prise de Maastricht de Parocel (à Versailles) illustre cette nouvelle manière de procéder.

Toutes ces valeurs, qui caractérisent le coloris, sont également lisibles dans les peintures de nus, de portraits, de nature morte qui permettent de développer pleinement la dimension sensible et sensuelle de la peinture. L’artiste donne au spectateur l’envie de « toucher ». à Comparaison entre des tableaux « poussinistes » et des tableaux « rubénistes » d’une même décennie.

C’est Roger de Piles qui, à partir de 1673, rend « public » cette querelle, notamment par sa publication Dialogue sur le coloris où il place les maîtres vénitiens au-dessus de Raphaël. Dans ce Dialogue, Rubens emporte vraiment son adhésion, comme en témoigne la Dissertation sur les ouvrages des plus fameux peintres suivie de La Vie de Rubens (1681). Se posant en adversaire de la doctrine des poussinistes, aussi bien formulée par Félibien, il affirme que la couleur, la lumière et l’ombre ont la même valeur que le dessin.

OUVERTURE

Influences et Rubens annonciateur de « mouvements » futurs.

En effet, Delacroix, Cézanne, Rodin, Monet, Degas, Derain, Matisse, Géricault, etc. s'inspirèrent de Rubens.

A peine plus d’un siècle après la fin de la querelle au bénéfice des rubénistes, une nouvelle polémique aura lieu entre les partisans d’Ingres et ceux de Delacroix. Celle-ci rappelle les mêmes enjeux artistiques (bien que plus développés) de la querelle du coloris.

à Donner quelques exemples de Delacroix et Ingres (juste pour mettre en évidence les traits du coloris et ceux du dessin, qui ont évolués).

16 avril 2008

résultat de la réunion du 16/04/2008

PLan de l'Exposé:

Intro: Voyage en Italie, ses rencontres, ses influences (à partir de 1600) .- Jocelyn

I  Les premières commandes, son essor (dès 1608 environ).- Jocelyn

II Les commandes essentielles marquants son style (dès 1622 environ).- Florent

III La querelle du coloris. - Pauline

Chacunes des parties seront illustrées d'analyses de tableau faisant ressortir les caractéristiques de la peinture de Rubens (et respectant le thème de la partie).- Aurore

Conclusion

1 avril 2008

Excusez-moi pour cette absence répétée... ->

Excusez-moi pour cette absence répétée...

-> Pauline W.

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Petrus Paulus Rubens (1577-1640)
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